Comparaison avec la cocaine

La cocaïne sous toutes ses formes provient de la coca, un arbuste comme le caféier, qui pousse dans les hautes montagnes d’Amérique du Sud. Les habitants de cette région du monde utilisaient les feuilles de coca en tant que stimulant. Les feuilles de coca stimulantes accroissent la respiration, ce qui augmente l’inspiration d’oxygène. Ceci donnait aux travailleurs de la région plus d’énergie afin d’effectuer leurs tâches à haute altitude, là où l’oxygène se raréfie. Avec le temps, la science a découvert comment maximiser l’efficacité et l’activité de la drogue contenue dans les feuilles de coca. La cocaïne même a été obtenue en synthétisant les feuilles de coca. 
La cocaïne est, comme beaucoup de drogues dures, un alcaloïde. Les alcaloïdes sont des molécules héterocyclique contenant une ou plusieurs bases azotées. 


Molécule de cocaïne :

                                     


La cocaïne  tout comme la caféine, à plusieurs effets sur l'organisme des consommateurs. Il y a tout d'abord des effets stimulants, c'est pourquoi nous avons décidé de la prendre comme comparatif. De plus elle présente, a plus grande échelle  les mêmes symptômes de sevrages que la caféine.



Les effets ressentis :


La consommation de la cocaïne provoque une anesthésie des dents et du nez ainsi qu'une difficulté à avaler. Elle provoque aussi une forte euphorie, un sentiment de sur-puissance intellectuel et physique. De plus, elle entraîne une indifférence à la douleur, à la fatigue et à la faim. Ces effets vont ensuite laisser place à une forte anxiété et dans certains cas à un état dépressif. 
Ces effets ressentis sont similaires avec ceux provoqués par la consommation de caféine. 

On peut néanmoins distinguer des effets différents se ressentant sur une certaine durée : court ou long terme. 


Les effets à court terme de la cocaïne sur l'organisme :


Suite à une consommation de cocaïne à court terme, on peut observer une augmentation du rythme cardiaque accompagnée de douleurs thoraciques, une apparition d'hypertension mais également des crampes, des saignements nasaux, des tremblements et des spasmes. Il y a aussi des changements de comportement, notamment lors de la désinhibition. C'est lorsque les effets de la drogue se dissipent. Ces changements comportementaux peuvent provoquer des pertes de jugement qui entraînent parfois des actes inconsidérés tels que des violences diverses.


Les effets à long terme de la cocaïne sur l'organisme :


A long terme, la consommation régulière de cocaïne  peut provoquer une contraction de la plupart des vaisseaux sanguins; des troubles du rythme cardiaque, de l'humeur ( irritabilité, paranoïa ), du système nerveux ( actes violents, hallucinations ), une augmentation de l'activité psychique avec l'apparition d'insomnies, d'amnésie et de tics nerveux. De plus, une forte dépendance s'installe rapidement. 

Les effets causés par la cocaïne sont pour la plupart, à une échelle différente, similaires à ceux de la caféine.
La consommation abusive de cocaïne entraîne des dégâts irréversibles sur le cerveau allant parfois jusqu'à provoquer la démence. 


Le mode d'action de la cocaïne :

La cocaïne agit au niveau des synapses. Elle empêche la recapture de certains neurotransmetteurs : la dopamine qui se trouve dans la région cérébrale responsable du plaisir, la sérotonine (responsable de la confiance) ou la noradrénaline (responsable de l’adrénaline) . Ainsi la cocaïne modifie l'action de ces neurotransmetteurs en agrandissant leur concentration. Les effets physiologiques engendrés par la consommation de cocaïne sont directement liés à une altération de la neurotransmission, en effet l’excès de dopamine provoque l'euphorie, celui de la sérotonine crée un sentiment de confiance physique et psychique tandis que celui de la noradrénaline provoque la montée d'énergie. 


La cocaïne agit principalement sur la dopamine. Elle se fixe sur les transporteurs à dopamine, responsable de la recapture des neurotransmetteurs. Ces transporteurs ont pour rôle de limiter la concentration de dopamine. La cocaïne se fixe sur ces transporteurs et empêche ainsi la régulation du neurotransmetteurs, amplifiant donc son action. 



Les synapses vont ainsi s'accoutumer à ce taux excessivement élevé de neurotransmetteurs et l'individu consommant régulièrement de la cocaïne va subir, en cas de sevrage, des crises de manque.





1 commentaire:

  1. BONSOIR JE NE PENSE PAS QUE LA CAFEINE SOIT AUSSI NOCIF POUR LE CERVEAU QUE LA COCAINE

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